Le médicament antihypertenseur rappelé n’est pas associé à un risque accru de cancer à court terme

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Une évaluation accélérée du risque de cancer associé à l’exposition à la N-nitrosodiméthylamine (NDMA) entreprise dans le cadre du récent rappel de produits à base de valsartan est arrivée à la conclusion qu’il n’existe aucune augmentation sensible du risque global de cancer à court terme. 

Toutefois, pour les résultats liés à des cancers pris individuellement, une légère augmentation non significative du risque de cancer colorectal et de cancer utérin a été constatée. 

En juillet, l’Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) et l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) ont retiré du marché un certain nombre de produits à base de valsartan après qu’il est apparu que des produits fabriqués par la société chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals étaient potentiellement contaminés par de la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), laquelle possède des propriétés cancérogènes. 

Sur fond de nouvelles préoccupations pour la santé publique, des chercheurs ont étudié l’association entre l’utilisation de produits à base de valsartan potentiellement contaminés et le risque de cancer chez 5 150 patients issus des registres de santé danois qui étaient âgés de 40 ans et plus, sans antécédent de cancer et qui avaient utilisé du valsartan entre le 1er janvier 2012 et le 30 juin 2018.

Ils ont découvert que l’exposition au valsartan potentiellement contaminé à la NDMA ne montrait aucune association avec le cancer, par rapport à l’exposition à des produits à base de valsartan non contaminés.

Selon les auteurs, qui ont présenté les résultats dans la revue BMJ, des études comportant un suivi plus long sont nécessaires pour évaluer le risque de cancer à long terme.