Le fluconazole durant la grossesse est associé à un risque accru de fausse couche

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Une nouvelle étude suggère que toute exposition de la mère au fluconazole oral durant la grossesse est susceptible d’accroître le risque d’avortement spontané et que des doses supérieures à 150 mg durant le premier trimestre peut augmenter le risque d’anomalies cardiaques au niveau de la fermeture septale.

L’étude, publiée cette semaine dans la revue Canadian Medical Association Journal (CMAJ), a identifié des femmes exposées à une faible dose (inférieure ou égale à 150 mg) et à une dose élevée (supérieure à 150 mg) de fluconazole, ainsi que des femmes n’y ayant pas été exposées. Pour chaque cas d’avortement spontané ou de mortinaissance, jusqu’à cinq témoins ont été sélectionnés de manière aléatoire. Pour les cas de malformation congénitale majeure, tous les bébés nés vivants ont été considérés comme des témoins.

L’analyse a révélé que l’utilisation de fluconazole oral durant le début de la grossesse était associé à un risque accru d’avortement spontané, par rapport à l’absence d’exposition (rapport de cotes corrigé [RCc] pour le traitement à faible dose : 2,23 ; IC à 95 % : 1,96–2,54 ; et RCc pour le traitement à dose élevée : 3,20 ; IC à 95 % : 2,73–3,75).

L’exposition au fluconazole durant le premier trimestre n’a pas augmenté le risque de malformations congénitales majeures globales. Toutefois, l’exposition à des doses élevées durant le premier trimestre a été associée à un risque accru d’anomalies cardiaques au niveau de la fermeture septale (RCc : 1,81 ; IC à 95 % : 1,04–3,14).

Aucune association n’a été découverte entre l’exposition au fluconazole durant la grossesse et le risque de mortinatalité.