Le dépistage pulmonaire par TDM réduit la mortalité liée au cancer du poumon de 20 %
- Passiglia F & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une mortalité liée au cancer du poumon 20 % plus faible est observée chez les fumeurs actuels et les anciens fumeurs à haut risque de cancer du poumon qui font l’objet d’un dépistage pulmonaire par tomodensitométrie (TDM), comparativement à ceux qui ne font l’objet d’aucun dépistage ou qui font l’objet d’une radiographie du thorax (RGT).
- Le surdiagnostic est significativement plus fréquent avec le dépistage par TDM.
Pourquoi est-ce important ?
- Les bénéfices du dépistage par TDM pourraient l’emporter sur les effets négatifs du surdiagnostic.
- La mise en œuvre systématique du dépistage du cancer du poumon à l’échelle mondiale pourrait réduire la mortalité liée au cancer du poumon.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 9 essais contrôlés randomisés ayant inclus 88 497 fumeurs actuels et anciens fumeurs à haut risque de cancer du poumon.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La mortalité liée au cancer du poumon était significativement plus faible avec le dépistage par TDM lors de l’analyse globale :
- Risque relatif (RR) : 0,87 (IC à 95 % : 0,78–0,98).
- Elle était également plus faible, comparativement à l’absence de dépistage : RR : 0,80 (IC à 95 % : 0,69–0,92).
- Aucune différence significative n’a été identifiée entre les groupes au niveau de la mortalité toutes causes confondues.
- Dans l’ensemble, le dépistage par TDM était associé à une amélioration significative de la probabilité de diagnostic de tumeurs de stade précoce (RR : 2,42 ; IC à 95 % : 1,71–3,44) et de tumeurs de stade avancé (RR : 0,75 ; 0,68–0,83).
- Le taux de résécabilité était significativement plus élevé avec le dépistage par TDM qu’en l’absence de dépistage (RR : 2,57 ; IC à 95 % : 1,76–3,74).
- Le surdiagnostic était significativement plus fréquent avec le dépistage par TDM au sein de la population globale (30 %) et comparativement à l’absence de dépistage (38 %).
Limites
- La majorité des études manquaient d’un suivi à long terme, et d’une mise en aveugle.
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