Le dépistage du CHC est sévèrement sous-utilisé chez les patients cirrhotiques

Protocole de l’étude

• 13 714 personnes issues de la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results) ayant reçu un diagnostic de CHC entre 2003 et 2013 ont été évaluées.
• Financement : Centre des innovations en qualité, efficacité et sécurité (Center for Innovations in Quality, Effectiveness and Safety) ; autres.

Principaux résultats

• 22 % des patients avaient reçu un diagnostic de cirrhose avant la période de l’étude ; 21 % ont reçu un diagnostic de cirrhose au cours de la période de l’étude.
• Dans les trois ans précédant le diagnostic de CHC, 51,1 % des patients n’ont fait l’objet d’aucun dépistage du CHC, 42,1 % ont fait l’objet d’un dépistage non régulier, et 6,8 % ont fait l’objet d’un dépistage régulier.
• Le taux de dépistage était plus important chez les patients atteints d’une cirrhose connue (53,2 % de dépistage non régulier et 18,5 % de dépistage régulier).
• Le nombre de patients ne faisant l’objet d’aucun dépistage a diminué au cours de la période de l’étude, passant de 52,5 % à 49,6 %.
• Une détection précoce de la tumeur était associée de manière significative au dépistage régulier (RCa : 1,98 ; IC à 95 % : 1,68–2,33) et irrégulier (RCa : 1,31 ; IC à 95 % : 1,20–1,43), comparativement à l’absence de dépistage.
• Un risque de mortalité plus faible était plus probable en cas de dépistage régulier (RR : 0,73 ; IC à 95 % : 0,67–0,79) et irrégulier (RR : 0,85 ; IC à 95 % : 0,81–0,88), comparativement à l’absence de dépistage.

Limites

• Étude rétrospective.