Le dépistage de la démence devrait commencer par une seule question
- Univadis
- Medical News
Les médecins devraient suivre une approche par étapes pour évaluer le risque futur de démence chez les patients, dans le cadre des soins en médecine générale, en commençant par une seule question, selon les auteurs d’une nouvelle analyse.
L’étude a évalué l’association entre la démence incidente et les réponses à une question concernant les plaintes subjectives de mémoire (PSM) combinées aux scores à l’item du rappel différé au mini-examen de l’état mental (Mini-Mental State Examination delayed recall item, MMSE-5) et au test d’association visuelle (TAV), parmi 3 454 adultes non institutionnalisés, âgés de 70 à 78 ans.
Au suivi après 6,7 ans, 7 % des participants avaient développé une démence. L’étude a révélé que les PSM seules étaient associées à une démence future (rapport de risque [RR] : 3,01 ; IC à 95 % : 2,31–3,94 ; P < 0,001), de même que les scores au MMSE-5 (RR : 2,14 ; IC à 95 % : 1,59–2,87 ; P < 0,001) et au TAV (RR : 3,19 ; IC à 95 % : 2,46–4,13 ; P < 0,001).
Les auteurs ont indiqué que pour les personnes plus âgées présentant des PSM, l’administration ultérieure du MMSE et du TAV a modifié de façon substantielle les pourcentages de cas de future démence, avec 4 % et 30 % de future démence chez les participants ayant obtenu deux scores optimaux et deux scores imparfaits, respectivement.
Les auteurs, qui ont écrit dans la revue Annals of Family Medicine, recommandent de commencer le dépistage par une seule question sur la perte subjective de mémoire, suivie d’une brève évaluation du délai cognitif en utilisant le MMSE-5, puis le TAV.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé