Le CPRCm peut être classé en sous-types basaux et luminaux

  • Aggarwal R & et al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) peuvent être classés en sous-types basaux et luminaux.
  • Les inhibiteurs de la signalisation des androgènes (ISA) sont associés à une amélioration significative de la survie globale (SG) chez les patients présentant des tumeurs luminales.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent qu’un traitement par ISA doit être envisagé chez les patients présentant des tumeurs luminales.

Méthodologie

  • Une étude a été menée auprès de 634 patients atteints d’un CPRCm.
  • Critère d’évaluation clinique principal : la SG (le délai entre la date de la biopsie tissulaire/du profilage moléculaire et le décès).
  • Les analyses moléculaires primaires incluaient des associations avec le cancer de la prostate à petites cellules/neuroendocrine (CPPCN), les voies moléculaires et les altérations de l’ADN.
  • Financement : Recherche des médecins du Programme de recherche sur le cancer de la prostate du département américain de la Défense (Defense Prostate Cancer Research Program Physician Research).

Principaux résultats

  • 45 % des patients présentaient des tumeurs luminales et 55 % des tumeurs basales.
  • 90 % des tumeurs de CPPCN étaient basales (P < 0,001).
  • Par rapport aux tumeurs luminales, les tumeurs basales étaient associées à un taux significativement plus élevé :
    • de perte de RB1 (23 % contre 4 % ; P < 0,001) ;
    • d’altérations de FOXA1 (36 % contre 27 % ; P = 0,03) ;
    • d’altérations de MYC (73 % contre 56 % ; P < 0,001).
  • Les tumeurs basales, comparativement aux tumeurs luminales, étaient associées à une SG moins favorable chez les patients recevant des ISA après une biopsie.
    • Équipe d’élite de la côte est : rapport de risque (RR) de 0,39 (P = 0,004).
    • Équipe d’élite de la côte ouest : RR de 0,57 (P = 0,04).
  • Un traitement par ISA était associé à une amélioration de la SG chez les patients atteints de tumeurs luminales (RR : 0,27 ; P < 0,001), mais pas chez ceux atteints de tumeurs basales (RR : 0,62 ; P = 0,07).

Limites

  • Il s’agit d’une étude rétrospective.