Le contact peau à peau après un accouchement par césarienne entraîne des risques potentiels

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Un nouveau rapport paru dans la revue European Journal of Anaesthesiology a souligné les dangers potentiels du contact peau à peau (CPP) après un accouchement par césarienne. 

Les chercheurs décrivent deux cas d’interférences électriques avec l’électrocardiogramme (ECG) juste après une césarienne, au moment où les nourrissons sont entrés en contact avec les électrodes. 

Dans le premier cas, l’alarme de la fréquence cardiaque (FC) d’une patiente s’est déclenchée en raison d’une hausse considérable de la FC (172 bpm) durant un CPP. À l’inspection, il s’est cependant avéré que le nourrisson était en train de téter l’électrode droite de l’ECG, les auteurs ayant remarqué que le rythme anormal à l’ECG était en fait la somme de celui de la mère et de celui du nourrisson. 

Dans le second cas, l’ECG d’une mère avait évolué en une tachycardie à complexe étroit durant le CPP. L’inspection a cependant montré que le nourrisson était en train de tenir l’électrode droite de l’ECG et, après la remise en place des électrodes, l’ECG est revenu à la normale. 

Les auteurs affirment que cette nouvelle source d’interférence électrique représente un danger pour la mère comme pour le nouveau-né, ajoutant que l’alarme de la tachycardie sur le moniteur aurait par exemple pu entraîner un diagnostic erroné d’arythmie supraventriculaire.

Ils affirment qu’au moment de la planification du CPP dans la salle d’opération, les électrodes de l’ECG doivent être placées à un endroit où aucun contact n’est possible avec le nouveau-né.