Le brigatinib continue à se montrer supérieur au crizotinib dans le cadre du CBNPC ALK+

  • Camidge DR & al.
  • J Thorac Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec mutation de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase-positive, ALK+) qui ont reçu du brigatinib ont obtenu une amélioration significative de la survie sans progression (SSP), comparativement à ceux ayant reçu du crizotinib, avec une efficacité intracrânienne plus importante, d’après l’analyse finale de l’essai de phase III ALTA-1L.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude fournit également des données sur l’efficacité chez les patients selon le statut du variant EML4-ALK et le statut mutationnel de TP53, ce qui n’était pas le cas dans les essais antérieurs.

Méthodologie

  • L’essai de phase III ALTA-1L, randomisé et international, a été mené.
  • 275 patients atteints d’un CBNPC ALK+ localement avancé ou métastatique, sans antécédents de traitement ciblant l’ALK, ont reçu du brigatinib (n = 137) ou du crizotinib (n = 138).
  • La durée de suivi médiane était de 40,4 mois.
  • Financement : ARIAD Pharmaceuticals, Inc.

Principaux résultats

  • Le taux de SSP était significativement meilleur à 3 ans avec le brigatinib (43 % contre 19 % ; rapport de risque [RR] : 0,48 ; P < 0,0001).
  • Le taux de SSP intracrânienne à 3 ans était significativement meilleur avec le brigatinib chez les patients présentant des métastases cérébrales à l’inclusion (31 % contre 9 % ; RR : 0,29 ; P < 0,0001) et au sein de la cohorte globale (57 % contre 38 % ; RR : 0,44 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,30–0,65).
  • La survie globale (SG) était significativement meilleure avec le brigatinib, mais uniquement après une correction pour prendre en compte les patients passés du brigatinib au crizotinib (RR : 0,54 ; P = 0,023).
  • Le risque de décès chez les patients présentant des métastases cérébrales à l’inclusion était plus élevé avec le crizotinib (RR de décès : 0,43 ; P = 0,020), avec une survie plus élevée chez les patients ayant des antécédents de radiothérapie (RR : 0,25 ; P = 0,008).
  • Les patients présentant une fusion EML4-ALK V3 ont obtenu une SSP moins favorable que ceux présentant une fusion V1 ou V2, indépendamment du groupe de traitement.
  • Les patients porteurs d’une mutation de TP53 tendaient à obtenir un taux de réponse objective plus faible et une SSP moins favorable que ceux présentant un type sauvage, indépendamment du groupe de traitement.
  • Des événements indésirables liés au traitement de grades 3–5 ont été rapportés chez 78 % des patients du groupe brigatinib, contre 64 % des patients du groupe crizotinib.

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert.