Le bélotécan se montre supérieur au topotécan dans le cadre du traitement de deuxième intention du CBPC
- Kang JH & al.
- Br J Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le bélotécan a offert une amélioration significative de la survie, comparativement au topotécan, chez les patients atteints d’un cancer bronchique à petites cellules (CBPC) qui avaient présenté une rechute au moins trois mois après la fin de la chimiothérapie de première intention, lors de la première comparaison directe connue entre ces deux traitements.
Pourquoi est-ce important ?
- 80 % des patients atteints d’un CBPC de stade limité présentent une rechute au cours de l’année suivant l’administration du traitement initial, et un seul médicament, le topotécan, est autorisé dans le cadre du traitement de deuxième intention.
Méthodologie
- Un essai clinique de phase IIb, randomisé, multicentrique et à groupes parallèles a été mené en ouvert.
- 148 patients atteints d’un CBPC et ayant présenté une rechute au moins 3 mois après avoir terminé le traitement de première intention ont reçu du topotécan (n = 76) ou du bélotécan (n = 72).
- Financement : Chong Kun Dang Pharmaceutical Corp., Séoul, Corée du Sud.
Principaux résultats
- Une amélioration significative de la survie globale (SG) médiane a été observée avec le bélotécan (13,2 mois, contre 8,2 mois ; rapport de risque [RR] : 0,69 ; P = 0,018), en particulier chez les patients âgés de moins de 65 ans, chez ceux présentant une maladie de stade étendu, ceux ayant présenté une rechute plus précoce (délai jusqu’à la rechute : 3–6 mois), ceux présentant un score d’état général moins favorable, et ceux chez qui l’intensité relative de la dose était inférieure à 85 %.
- Le taux de SG à 12 mois était significativement plus élevé avec le bélotécan :
- 58 %, contre 27 % (P = 0,0001).
- L’analyse multivariée a révélé que le bélotécan était associé à une amélioration significative de la SG :
- RR de 0,69 (P = 0,045).
- Le taux de contrôle de la maladie était significativement plus élevé avec le bélotécan :
- 85 %, contre 70 % (P = 0,030).
- Aucune différence significative n’a été identifiée entre les groupes au niveau du taux de réponse objective, de la survie sans progression (SSP) ou de la fréquence des événements indésirables de tous grades ou de grade supérieur ou égal à 3.
Limites
- L’étude n’a été menée que dans un seul pays.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé