LCM : l’association d’ibrutinib et de vénétoclax améliore considérablement la RC dans un essai de phase II

  • Tam CS & al.
  • N Engl J Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patients atteints d’un lymphome à cellules du manteau (LCM), l’association d’ibrutinib et de vénétoclax a engendré un taux élevé de réponse profonde et durable.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’ibrutinib et le vénétoclax ont chacun démontré une efficacité dans le traitement du LCM.

Conception de l’étude

  • Étude de phase II visant à évaluer l’association d’ibrutinib et de vénétoclax chez 24 patients atteints d’un LCM.
  • 23 patients souffraient d’une maladie en rechute/réfractaire ; 1 souffrait d’une maladie non préalablement traitée.
  • Les résultats ont été comparés à ceux de témoins historiques provenant d’une étude de phase II sur l’ibrutinib en monothérapie chez des patients atteints d’un LCM.
  • Financement : Janssen, Abbvie.

Principaux résultats

  • Sans évaluation par tomographie par émission de positons (TEP) :
    • 42 % (IC à 95 % : 22-63) de réponse complète (RC) à la semaine 16 contre 9 % chez les témoins historiques (P < 0,001).
  • Avec évaluation par TEP :
    • Taux de réponse globale de 71 % (IC à 95 % : 49-87) à la semaine 16, avec 62 % de RC et 8 % de réponse partielle.
  • 67 % des patients présentaient un résultat négatif de la maladie résiduelle minimale (MRM) dans la moelle osseuse par cytométrie de flux ; 38 % présentaient un résultat négatif de la MRM dans le sang par PCR avec sonde oligonucléotidique spécifique d’allèles.
  • SSP de 57 % (IC à 95 % : 40-82) à 18 mois.
  • SG de 74 % (IC à 95 % : 57-95) à 18 mois.
  • 78 % des réponses étaient toujours présentes à 15 mois.
  • Les réponses étaient indépendantes des facteurs de risque conventionnels.
  • Deux patients ont présenté un syndrome de lyse tumorale.

Limites

  • Certains patients ne pouvaient pas faire l’objet de l’évaluation de la MRM.