L’ATDM est plus précise que le score d’Agatston pour le diagnostic de la MAC dans le cadre d’une douleur thoracique stable

Pourquoi est-ce important ?

• Les données comparant les modalités de diagnostic sont contradictoires.

Principaux résultats

• 44,9 % des patients de la cohorte présentaient une MAC obstructive à l’angiographie coronaire invasive.
• Scores d’Agatston :
  • score médian (intervalle interquartile) : 74,1 (1–389).
  • Intervalle : 0–6 209,6.
  • Score considéré comme positif (supérieur à 400) : 24,4 %.
• Pour la détection d’une MAC obstructive :
  • Précision diagnostique (P < 0,0001) :
    • ATDM : 81,1 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 77,5 %–84,1 %).
    • Score d’Agatston : 68,8 % (IC à 95 % : 64,2 %–73,1 %).
  • Aire sous la courbe :
    • ATDM : 79,8 % (IC à 95 % : 78,2–81,4).
    • Score d’Agatston : 75,0 % (IC à 95 % : 73,1–77,0).
• 16,8 % des patients présentant un score d’Agatston de 0 étaient atteints d’une MAC obstructive (c.-à-d. obtention d’un résultat faux négatif).
• La précision diagnostique de l’ATDM ne différait pas de façon significative selon les catégories de score d’Agatston ou selon le score dichotomisé d’Agatston (inférieur ou égal à 400 vs supérieur à 400).

Méthodologie

• Une étude de cohorte internationale a été menée auprès de 2 452 patients présentant une douleur thoracique stable et une indication clinique pour une angiographie coronaire invasive dans le cadre d’une suspicion de MAC (Collaborative Meta-analysis of Cardiac CT Consortium, consortium « Méta-analyse collaborative sur les TDM cardiaques »).
• Critère d’évaluation principal : la présence d’une MAC obstructive (sténose coronaire supérieure ou égale à 50 % telle que déterminée lors d’une angiographie coronaire invasive).
• Financement : Open Access ; autres.

Limites

• La majorité des centres faisant partie du consortium n’ont pas fourni de scores d’Agatston.
• Des différences ont été constatées concernant les examens d’imagerie.
• ATDM non diagnostique chez 11 % des patients.
• Une part importante des patients avaient une probabilité élevée de présence de l’affection avant l’examen (22,7 %).