L’association niraparib et anlotinib s’avère prometteuse dans le cadre du cancer de l’ovaire résistant au platine

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’association niraparib et anlotinib a démontré une activité prometteuse dans le cadre du cancer de l’ovaire résistant au platine.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pronostic des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine récidivant est défavorable, et les options thérapeutiques sont limitées.

Méthodologie

  • L’étude multicentrique de phase II ANNIE, à bras unique, a été menée auprès de patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire, des trompes de Fallope ou d’un cancer péritonéal primitif confirmé, qui a récidivé au cours des six mois suivant la dernière chimiothérapie à base de platine et a été traité par niraparib et anlotinib par voie orale.
  • Financement : Zai Lab (Shanghai) Co., Ltd ; Jiangsu Chia Tai-Tianqing Pharmaceutical Co., Ltd ; Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.

Principaux résultats

  • Le taux de réponse globale (TRG) était de 50,0 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 33,8–66,2 %) ; 1 patiente a obtenu une réponse complète.
  • Le TRG était de 100 % chez les patientes présentant une mutation germinale de BRCA à l’inclusion et de 42,9 % chez leurs homologues présentant un BRCA germinal de type sauvage.
  • Le délai médian avant la réponse, la durée de la réponse et la survie sans progression (SSP) étaient de 2,8 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,6–4,9), 6,9 mois (IC à 95 % : 4,2–9,7) et 13,2 mois (IC à 95 % : 11,0–17,7), respectivement.
  • La SSP médiane était de 9,2 mois (IC à 95 % : 7,4–11,9), et la survie globale (SG) médiane était de 15,3 mois (IC à 95 % : 13,9–non évaluable).
  • Le taux d’événements indésirables (EI) émergeant du traitement liés au médicament de grade supérieur ou égal à 3 était de 68 %. Les EI les plus fréquents étaient la diminution de la numération des neutrophiles (18 %), le syndrome mains-pieds (15 %), l’anémie et l’hypertension (13 %), la diminution de la numération des plaquettes et la diminution de la numération des globules blancs (10 % chacune), ainsi que l’hypertriglycéridémie et l’occlusion intestinale (8 % chacune).

Limites

  • L’étude était à bras unique et l’échantillon de petite taille.