L’association nab-paclitaxel et ramucirumab dans le cadre du cancer gastrique avancé ou récidivant

  • Nakasya A & al.
  • Int J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à l’albumine et ramucirumab (nab-PTX+RAM) a permis d’améliorer la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG), par rapport à l’association PTX+RAM, chez les patients atteints d’un cancer gastrique avancé ou récidivant (CGA) non résécable.

Pourquoi est-ce important ?

  • À la connaissance des auteurs, il s’agit de la première étude multicentrique visant à comparer l’efficacité et la toxicité de l’association nab-PTX+RAM, par rapport à l’association PTX+RAM, en tant que chimiothérapie de deuxième intention, chez des patients atteints d’un CGA appariés selon les scores de propension.

Méthodologie

  • Une étude rétrospective multicentrique a été menée auprès de patients traités pour un CGA avec l’association nab-PTX (posologies de 100 mg/m2)+RAM ou l’association PTX+RAM.

Principaux résultats

  • 190 (72 %) patients ont été appariés.
  • La SSP médiane était de 5,3 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 4,4–6,3) dans le groupe nab-PTX+RAM, contre 4,7 mois (IC à 95 % : 3,2–5,3) dans le groupe PTX+RAM (rapport de risque [RR] : 0,76 ; IC à 95 % : 0,56–1,03 ; P = 0,07).
  • La SG médiane était de 11,5 mois (IC à 95 % : 9,2–15,0) et de 9,9 mois (IC à 95 % : 8,0–12,7), respectivement (RR : 0,78 ; IC à 95 % : 0,56–1,07 ; P = 0,12).
  • Une neutropénie de grades 3 et 4 était plus fréquemment observée dans le groupe nab-PTX+RAM (72 % contre 56 % ; P = 0,03).
  • Une anémie de grades 3 et 4 était plus fréquente dans le groupe nab-PTX+RAM (26 % contre 17 % ; P = 0,15).
  • Aucun décès lié au traitement n’est survenu.

Limites

  • L’étude n’était pas randomisée.
  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.
  • L’échantillon était de petite taille.
  • Il y avait des déséquilibres entre les groupes de traitement.