L’association ceftriaxone/doxycycline est supérieure à l’association céfixime/doxycycline pour le traitement d’une co-infection à N. gonorrhoeae/C. trachomatis

• Envisager l’association ceftriaxone/doxycycline pour le traitement de première intention des co-infections à N. gonorrhoeae/C. trachomatis, sauf chez les participants ayant des antécédents d’allergie/intolérance à la ceftriaxone.

Principaux résultats

• 125 participants randomisés sur 204 ont été inclus (61 dans le groupe ceftriaxone/doxycycline et 64 dans le groupe céfixime/doxycycline).
• Les participants étaient similaires en termes d’âge et d’indice de masse corporelle (IMC) ; les hommes étaient en majorité ; sites affectés : génital, rectal et pharyngé.
• Taux de guérison au jour 7 :
  • Ceftriaxone/doxycycline (95,1 % ; IC à 95 % : 86,5 %–98,3 %) par rapport à céfixime/doxycycline (81,2 % ; IC à 95 % : 70,0 %–88,9 %).
  • L’association ceftriaxone/doxycycline était supérieure : rapport de cotes (RC) de 4,41 ; P = 0,026.
• La résolution des symptômes était similaire entre les deux groupes, mais l’association ceftriaxone/doxycycline était plus susceptible de résoudre les écoulements génitaux que l’association céfixime/doxycycline (P = 0,017).
• Les événements indésirables étaient similaires entre les groupes.
• Clairance sérique, avant/après 7 jours de traitement : pas de différence statistique entre les groupes (P > 0,05), mais le débit de filtration glomérulaire était légèrement plus élevé après les 7 jours de traitement par céfixime/doxycycline qu’avant (100,22 ± 26,31 contre 93,38 ± 20,92 ml/minute/1,73 m² ; P = 0,047).

Méthodologie

• Une étude contrôlée, randomisée et ouverte a comparé l’efficacité de l’association ceftriaxone 1 g (IV)/doxycycline 100 mg (par voie orale deux fois par jour) et de l’association céfixime 800 mg (par voie orale)/doxycycline 100 mg (par voie orale deux fois par jour) pour le traitement d’une co-infection à N. gonorrhoeae/C. trachomatis.
• Financement : Université de médecine et de pharmacie de Haïphong.

Limites

• Le suivi était limité.
• Des données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité à long terme étaient manquantes.
• Aucun test de culture de Chlamydia n’a été réalisé.