L’apport en sel est associé à un risque accru de cancer gastrique

  • Morais S & al.
  • Cancer Causes Control

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une préférence pour le goût salé, une utilisation régulière de sel de table et une consommation plus importante d’aliments riches en sel et contenant du sel comme conservateur ont été associées à un risque accru de cancer gastrique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Bien qu’il existe des données probantes solides indiquant que les aliments contenant du sel comme conservateur augmentent le risque de cancer gastrique, on en sait très peu sur l’association entre la consommation totale de sel ou l’utilisation du sel de table et le cancer gastrique.

Méthodologie

  • Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse à partir de 25 études ayant inclus 10 283 patients atteints d’un cancer gastrique et 24 643 témoins.
  • Financement : ministère portugais des Sciences, de la Technologie et de l’Enseignement supérieur ; autres.

Principaux résultats

  • Le risque de cancer gastrique était plus élevé en cas :
    • de préférence pour les aliments salés, comparativement aux aliments sans goût (rapport de cotes corrigé [RCc] : 1,59 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,25–2,03) ;
    • d’utilisation systématique de sel de table, comparativement à aucune utilisation (RCc : 1,33 ; IC à 95 % : 1,16–1,54) ; et
    • de tertile supérieur de consommation d’aliments riches en sel et contenant du sel comme conservateur, comparativement au tertile inférieur (RCc : 1,24 ; IC à 95 % : 1,01–1,51).
  • Aucune association significative n’a été observée pour le tertile supérieur, comparativement au tertile inférieur, d’apport total en sodium (RCc : 1,08 ; IC à 95 % : 0,82–1,43).
  • Les associations étaient cohérentes, quels que soient le statut d’infection à Helicobacter pylori, le sous-site anatomique et le type histologique de cancer gastrique.

Limites

  • Les données concernant la consommation de sel étaient autodéclarées.