L’apo B et le cholestérol non HDL sont supérieurs au cholestérol LDL pour la prédiction du risque sous statines
- Johannesen CDL & al.
- J Am Coll Cardiol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients sous traitement par statines, l’augmentation de l’apolipoprotéine B (apo B) et l’augmentation du cholestérol non à lipoprotéines de haute densité (cholestérol non HDL) sont associées au risque résiduel de mortalité et d’infarctus du myocarde (IM).
Pourquoi est-ce important ?
- Éditorial : les résultats soulèvent plusieurs questions, mais ils méritent d’être pris en compte par les panels d’experts chargés de l’élaboration des lignes directrices aux États-Unis et dans l’Union européenne (UE) pour décider de l’inclusion de ces marqueurs de façon systématique ou dans le cadre de certaines indications.
Principaux résultats
- En utilisant des mesures de discordance entre les catégories de lipoprotéines, ces auteurs ont trouvé des associations de risque (rapports de risque [RR ; IC à 95 %]) en cas de taux élevés d’apo B (au-dessus de la médiane) et de faibles taux de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (Low-Density Lipoprotein, LDL) :
- Mortalité toutes causes confondues : 1,21 (1,07–1,36).
- IM : 1,49 (1,15–1,92).
- Des taux élevés de cholestérol non HDL avec des taux faibles de cholestérol LDL ont également montré une augmentation du risque de la mortalité toutes causes confondues (RR : 1,21 ; IC à 95 % : 1,03–1,41), mais pas du risque d’IM (0,93 ; 0,62–1,40).
- Un profil caractérisé par des taux élevés de cholestérol LDL, avec de faibles taux d’apo B ou de faibles taux de cholestérol non HDL, n’a pas montré une association de risque avec la mortalité toutes causes confondues ou l’IM.
- Si les taux d’apo B et les taux de cholestérol non HDL étaient tous deux discordants avec les taux de cholestérol LDL, les RR (IC à 95 %) étaient comme suit :
- Mortalité toutes causes confondues : 1,23 (1,07–1,43).
- IM : 1,82 (1,37–2,42).
Méthodologie
- L’Étude de la population générale de Copenhague a inclus 13 015 patients traités par statines ; la durée de suivi médiane était de 8 ans.
- Financement : Hôpital universitaire de Copenhague.
Limites
- Seuls des participants d’origine ethnique blanche ont été inclus.
- Les détails concernant le type et la dose des statines n’étaient pas disponibles.
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