L’accroissement du temps d’écran et de l’obésité est liée à l’augmentation des douleurs lombaires chroniques chez les adolescents
- Roman-Juan J & al.
- Eur J Pain
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’augmentation du temps d’écran et de l’obésité explique environ 6 % de l’augmentation de la prévalence des douleurs lombaires chroniques chez les adolescents au cours d’une période récente de 12 ans.
Pourquoi est-ce important ?
- Les douleurs lombaires chroniques entraînent une morbidité importante.
- La sédentarité et l’obésité ne cessent d’augmenter.
- Les résultats peuvent contribuer à orienter les efforts de prévention.
Principaux résultats
- Entre 2002 et 2014, la prévalence des douleurs lombaires chroniques (douleurs lombaires autodéclarées chaque semaine ou plus souvent au cours des 6 derniers mois) a augmenté de 18,06 % à 22,20 %.
- Au cours de la même période, des augmentations ont été constatées concernant :
- le temps d’écran moyen (de 3,99 heures/jour à 6,40 heures/jour) ;
- la proportion de participants dont le temps d’écran est supérieur à 2 heures/jour (de 80,18 % à 88,59 %) ;
- la prévalence de l’obésité (de 4,02 % à 5,25 %).
- Un temps d’écran supérieur à 2 heures/jour (β : 0,125 ; P < 0,001) et l’obésité (β : 0,314 ; P < 0,001) ont été significativement associés aux douleurs lombaires chroniques.
- L’augmentation constatée de la prévalence des douleurs lombaires chroniques s’explique à hauteur de 3,98 % par l’accroissement du temps d’écran et à hauteur de 1,65 % par l’augmentation de l’obésité.
Méthodologie
- Une étude de cohorte transversale rétrospective a porté sur 423 092 adolescents de 27 pays/régions d’Europe (enquêtes sur les comportements de santé des enfants d’âge scolaire [Health Behaviour in School-aged Children] menées en 2002, 2006, 2010 et 2014).
- Critère d’évaluation principal : le rôle explicatif des augmentations du temps d’écran et de l’obésité sur l’augmentation de la prévalence des douleurs lombaires chroniques.
- Financement : MINECO ; autres.
Limites
- Les autres facteurs contributifs potentiels n’ont pas été évalués.
- La causalité est inconnue.
- L’étude s’est appuyée sur des mesures autodéclarées.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé