La voix peut-elle être utilisée pour évaluer la malignité des nodules thyroïdiens ?

  • Beuve S & al.
  • Appl Phys

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’élastographie passive de la voix (EPV), une technique expérimentale innovante, consiste à évaluer les nodules thyroïdiens pendant que le patient vocalise et pourrait améliorer la détection des tumeurs malignes qui sont parfois manquées à l’échographie et à la biopsie.

Points clés

  • L’EPV consiste à maintenir une sonde à ultrasons linéaire contre la gorge du patient pendant que celui-ci émet un son « iii » à 150 Hz, guidé par un haut-parleur qui diffuse la même fréquence.
  • Les vibrations vocales générées, appelées ondes de cisaillement, sont détectées par la sonde lorsqu’elles traversent la glande thyroïde. 
  • Les chercheurs ont développé un logiciel qui permet de calculer la vitesse des ondes de cisaillement, qui se déplacent plus rapidement dans les tissus plus rigides.
  • Les ondes de cisaillement sont susceptibles de traverser les tissus cancéreux plus rapidement, car ceux-ci sont plus rigides que les tissus sains et les nodules bénins.
  • Une carte de rigidité générée par le logiciel est superposée sur une image de la thyroïde en niveaux de gris (mode B) obtenue par échographie.
  • Le test met en évidence les zones présentant un certain degré de rigidité comme étant préoccupantes.
  • Comme aucune donnée n’est actuellement disponible concernant la précision de l’EPV dans le cadre du diagnostic des nodules malins, son utilité clinique n’a pas encore été déterminée.
  • Certains facteurs, comme un goitre sous-jacent, une maladie auto-immune, la teneur en fluide du nodule, des calcifications et d’autres variables, pourraient également avoir un impact sur les performances du test.
  • Les chercheurs mènent des recherches supplémentaires sur les vocalisations à d’autres fréquences, l’amélioration de l’interface du programme informatique et l’exploration de cette technique sur d’autres organes, notamment le cerveau.