La varénicline aide certaines personnes atteintes d’un diabète de type 2 à arrêter de fumer
- Russo C & al.
- JAMA Netw Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La varénicline pourrait aider certaines personnes atteintes d’un diabète de type 2 (DT2) à arrêter de fumer.
Pourquoi est-ce important ?
- Le tabagisme exacerbe et accélère les lésions vasculaires liées au DT2.
Méthodologie
- Un essai a été mené auprès de 300 patients atteints d’un DT2 qui fumaient au moins 10 cigarettes/jour et qui avaient l’intention d’arrêter de fumer. Ces derniers ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir 1 mg de varénicline 2 fois par jour ou un placebo pendant 12 semaines, ainsi que des conseils pour arrêter de fumer, avec un suivi de 40 semaines sans traitement.
- Financement : Pfizer Inc.
Principaux résultats
- Environ 30 % des patients des 2 groupes ont arrêté le traitement avant 12 semaines.
- Taux d’abstinence en continu pour la varénicline, par rapport au placebo, aux périodes suivantes (P < 0,001 pour toutes les valeurs) :
- Semaines 9 à 12 : 31,3 % contre 7,3 % (rapport de cotes [RC] : 5,77).
- Semaines 9 à 24 : 24,0 % contre 6,0 % (RC : 4,95).
- Semaines 9 à 52 : 18,7 % contre 5,3 % (RC : 4,07).
- La prévalence ponctuelle sur 7 jours de l’abstinence tabagique était également significativement plus élevée pour la varénicline que pour le placebo aux semaines 12, 24 et 52 (P < 0,001 pour toutes les valeurs).
- La plupart des événements indésirables (varénicline, par rapport au placebo) ont été évalués comme étant légers/modérés, et seuls 4,0 % des événements indésirables contre 3,3 %, respectivement, ont conduit à l’arrêt du traitement (anxiété/dépression principalement).
- Les événements indésirables plus fréquents avec la varénicline qu’avec le placebo comprenaient :
- les nausées (27,3 % contre 11,4 %) ;
- l’insomnie (19,4 % contre 12,7 %) ;
- les rêves anormaux (12,7 % contre 3,4 %) ;
- l’anxiété (11,4 % contre 7,3 %) ;
- l’irritabilité (9,4 % contre 5,4 %).
Limites
- Population de l’étude homogène présentant un contrôle du glucose adéquat, des comorbidités minimes, exempte d’affections psychiatriques majeures et motivée pour arrêter de fumer.
- Les abandons fréquents ont pu limiter la puissance statistique de l’étude.
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