La vaccination contre la grippe pourrait avoir un effet protecteur sur le cœur pendant des mois après le vaccin
- Jenny Blair
- Résumé d’article
Une étude britannique de grande envergure a révélé un risque cardiovasculaire plus faible chez les personnes à plus haut risque comme chez celles à plus faible risque.
À retenir
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Le risque d’événements cardiovasculaires a diminué après la vaccination contre la grippe chez les personnes présentant un risque cardiovasculaire sous-jacent plus élevé et plus faible.
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Le vaccin contre la grippe pourrait contribuer à la prévention primaire des maladies cardiovasculaires (MCV).
Pourquoi est-ce important ?
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Peu après un diagnostic de grippe, le risque d’infarctus du myocarde (IM) et d’accident vasculaire cérébral (AVC) augmente, ce qui suggère que le virus peut déclencher des événements cardiovasculaires.
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En revanche, dans la période de 1 à 3 mois suivant la vaccination contre la grippe, les risques de premier IM et d’AVC diminuent.
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Il n’a pas été clairement établi si ce phénomène dépendait du risque cardiovasculaire sous-jacent des individus.
Méthodologie
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Une analyse de séries de cas autocontrôlées a porté sur des dossiers médicaux électroniques au Royaume-Uni, pendant la période 2008 à 2019 (n = 193 900).
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Les auteurs ont examiné des personnes âgées de 40 à 84 ans ayant à la fois présenté un premier événement cardiovasculaire et fait l’objet d’une vaccination contre la grippe dans les 12 mois suivant chaque mois de septembre de la période de l’étude.
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Critère d’évaluation : le premier épisode d’insuffisance cardiaque ventriculaire gauche, d’AVC, d’accident ischémique transitoire ou d’ischémie aiguë d’un membre.
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Financement : Fondation Wellcome Trust.
Principaux résultats
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Dans les 15 à 28 premiers jours suivant la vaccination, le risque d’événement cardiovasculaire aigu a diminué de 28 %.
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Dans la période de 91 à 120 jours ayant suivi la vaccination, le risque est resté réduit de 17 %.
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Des risques plus faibles ont été observés dans toutes les tranches d’âge et dans tous les groupes de risque cardiovasculaire. Toutefois :
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La réduction du risque était plus importante chez les 40 à 64 ans que chez les groupes plus âgés.
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Elle était plus importante chez les hommes que chez les femmes.
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Limites
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Possibilité de facteurs de confusion résiduels.
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