La thrombolyse intraveineuse est sûre pour la plupart des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral ischémique aigu avec anévrismes intracrâniens non rompus

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À retenir

  • Seuls 2 % des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) présentant des anévrismes intracrâniens non rompus et traités par thrombolyse intraveineuse (TIV) ont présenté une rupture.
  • La rupture était limitée aux anévrismes fusiformes de grande taille de la circulation postérieure.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’incidence et les caractéristiques d’une rupture peuvent éclairer les décisions thérapeutiques.

Principaux résultats

  • 132 patients présentaient des anévrismes intracrâniens non rompus :
    • 118 présentaient uniquement des anévrismes sacculaires (diamètre moyen : 3,9 ± 2,8 mm).
    • 14 présentaient au moins 1 anévrisme fusiforme (diamètre moyen : 12,1 ± 5,3 mm).
  • Incidence des ruptures d’anévrismes après une TIV :
    • 2,3 % dans l’ensemble.
    • 0 % dans le sous-groupe des anévrismes sacculaires.
    • 21,4 % dans le sous-groupe des anévrismes fusiformes.
  • Sur les 3 patients ayant présenté une rupture :
    • Tous présentaient des anévrismes fusiformes de grande taille au niveau de l’artère basilaire (diamètre maximum : 14–20 mm).
    • Des ruptures sont survenues 27 heures, 43 heures et 19 jours après la TIV.
    • Tous les patients ont reçu un traitement anticoagulant post-TIV qui a pris effet pendant la rupture.
    • Tous sont décédés du fait de la rupture.
  • Autres résultats :
    • 18,9 % ont présenté une hémorragie intracérébrale, quelle qu’elle soit.
    • 8,3 % ont présenté une hémorragie intracérébrale symptomatique.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte prospective finlandaise a été menée auprès de 3 953 patients consécutifs traités par TIV pour un AVC ischémique aigu entre 2005 et 2019.
  • Critère d’évaluation principal : l’hémorragie intracérébrale à l’hôpital attribuable à la rupture d’un anévrisme intracrânien non rompu après une TIV.
  • Financement : Hôpital universitaire d’Helsinki.

Limites

  • Peu de patients ont présenté des anévrismes de grande taille.
  • Manque d’informations sur les artères thrombosées et les taux de recanalisation.
  • Il est possible que la rupture soit davantage liée au traitement anticoagulant qu’à la TIV.