La thérapie par radionucléides à récepteurs peptidiques initiale dans le cadre du cancer neuroendocrine entéropancréatique

  • Pusceddu S & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines entéropancréatiques (TNE) qui présentent une progression de la maladie sous traitement par analogue de la somatostatine (ASS), une thérapie par radionucléides à récepteurs peptidiques (TRRP) initiale était associée à une amélioration significative des résultats de survie, comparativement à une chimiothérapie ou à un traitement ciblé initiaux.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les recherches concernant le calendrier optimal pour l’instauration de la TRRP dans le cadre des TNE avancées bien différenciées font défaut.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective et multicentrique a analysé les dossiers cliniques provenant de 25 services d’oncologie italiens afin d’identifier les adultes présentant des TNE de grade 1 à 3 bien différenciées, localement avancées ou métastatiques, non résécables, qui avaient présenté une progression de la maladie sous traitement par ASS.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Sur 508 participants, 329 (64,8 %) ont reçu une TRRP initiale et 179 (35,2 %) une chimiothérapie ou un traitement ciblé initiaux.
  • Dans la cohorte appariée, la survie sans progression (SSP) médiane était de 2,2 ans (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,8–2,8) avec la TRRP initiale, contre 0,6 an (IC à 95 % : 0,4–1,0) avec une chimiothérapie ou un traitement ciblé initiaux (rapport de risque [RR] : 0,37 ; IC à 95 % : 0,27–0,51 ; P < 0,001).
  • Une TRRP initiale était associée à une SSP plus longue, indépendamment du statut fonctionnel de la tumeur, du grade 1 ou 2 et du site d’origine de la tumeur.
  • L’association avec une amélioration de la SSP n’a pas été observée chez les patients atteints de tumeurs de grade 3 (RR corrigé [RRc] : 0,31 ; IC à 95 % : 0,12–1,37 ; P = 0,13) ni chez ceux présentant un indice de prolifération Ki-67 supérieur à 10 % (RRc : 0,73 ; IC à 95 % : 0,29–1,43 ; P = 0,31).

Limites

  • La méthodologie de l’étude était rétrospective.
  • Les données de sécurité d’emploi n’ont pas été incluses.