La surveillance parentale est associée à une réduction du risque d’usage de substances chez les adolescents

À retenir

Les adolescents qui signalent des niveaux élevés de surveillance parentale au début du lycée sont significativement moins susceptibles de signaler l’usage d’opioïdes et d’autres substances en dernière année de lycée.

Pourquoi est-ce important ?

Commencer à faire usage de substances à l’adolescence est associé à un risque accru de trouble lié à l’usage de substances à l’âge adulte.

Méthodologie

3 082 élèves ont répondu à des enquêtes lorsqu’ils étaient en classe de seconde et y ont répondu à nouveau en classe de terminale.
Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute) ; Agence des produits alimentaires et médicamenteux des États-Unis (Food and Drug Administration).

Principaux résultats

Lors du suivi, l’usage d’opioïdes au cours de la vie était de 20,3 %, l’usage d’alcool était de 64,8 %, l’usage de cannabis de 50,0 % et l’usage de stimulants de 19,6 %.
Le score moyen de surveillance parentale était de 3,1 (sur une échelle à 4 points).
Parmi ceux n’ayant jamais fait usage d’opioïdes à la référence, une surveillance accrue des parents a été associée à une réduction du risque (rapports de cotes corrigés [RCc]) de commencer à faire usage de substances au suivi :
- Alcool : 0,82 (P = 0,017).
- Opioïdes : 0,75 (P = 0,008).
- Marijuana : 0,68 (P < 0,001).
- Stimulants : 0,75 (P = 0,010).
Les élèves de sexe féminin dont les niveaux de surveillance par les parents étaient faibles à la référence avaient une probabilité plus élevée que les élèves de sexe masculin de commencer à faire usage de cigarettes, de cigarettes électroniques et de cannabis au suivi.

Limites

La surveillance parentale a été déclarée par les adolescents participants et évaluée uniquement à la référence.

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