La sotagliflozine est liée à un plus grand nombre de jours en vie hors de l’hôpital dans le cadre du DT2 avec IC
- Szarek M & al.
- Ann Intern Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients atteints d’un diabète de type 2 (DT2) ayant été récemment hospitalisés pour cause d’aggravation de leur insuffisance cardiaque (IC), la sotagliflozine a été associée à un nombre plus important de jours en vie hors de l’hôpital, par rapport à un placebo.
Pourquoi est-ce important ?
- Le risque d’hospitalisation est élevé chez les patients atteints d’un DT2, et l’IC constitue une composante cliniquement significative du fardeau de la maladie.
- La mesure des jours hors de l’hôpital pourrait permettre de rendre compte de la totalité du fardeau de la maladie.
Méthodologie
- Un essai a été mené auprès de 1 222 patients atteints d’un DT2 et ayant récemment été hospitalisés pour une aggravation de leur IC dans 306 centres répartis dans 32 pays.
- Les patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir 200 à 400 mg/jour de sotagliflozine ou un placebo correspondant, et ont été suivis pendant une durée médiane de 9 mois.
- Financement : Sanofi ; Lexicon.
Principaux résultats
- Dans chaque groupe, des proportions similaires de patients ont été hospitalisés (38,5 % dans le groupe de la sotagliflozine, contre 41,4 % dans le groupe du placebo ; P = 0,30).
- Cependant, la proportion de patients à avoir été hospitalisés plus d’une fois était plus faible dans le groupe de la sotagliflozine (16,3 %, contre 22,1 % ; P = 0,009).
- Nombre moyen de jours hors de l’hôpital pour 100 jours :
- 280 (91,8 %) avec la sotagliflozine ;
- 267 (88,9 %) avec le placebo.
- Rapport des taux : 1,03 (P = 0,027).
- Cela équivaut à 2,6 jours en moins où les patients n’étaient pas en vie (6,3, contre 8,9) et à 0,3 jour d’hospitalisation en moins (1,9, contre 2,2).
- La différence était principalement liée à la réduction du nombre de jours où les patients n’étaient pas en vie (0,71 ; P = 0,041) plutôt qu’aux jours d’hospitalisation.
Limites
- Les hospitalisations étaient rapportées par l’investigateur.
- Les formulaires n’exigeaient pas que la raison principale soit indiquée. Elle ne l’a pas été dans 60 % des cas.
- La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a restreint l’inclusion de patients dans l’étude et le financement.
- Le nombre total d’hospitalisations n’était pas un critère d’évaluation prédéfini.
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