La santé physique et la santé mentale affectent le bénéfice de survie après une chirurgie du cancer du poumon

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À retenir

  • Le déclin de la capacité à réaliser des activités de la vie quotidienne (AVQ) et de la qualité de vie (QdV) liée à la santé mentale est significativement associé à une moins bonne survie, chez les patients plus âgés après une chirurgie pour un cancer du poumon.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’identification des patients à risque de déclin de ce type avant la chirurgie pourrait permettre d’orienter le traitement vers un plan qui inclut des interventions ciblant ces problèmes.

Méthodologie

  • 138 patients âgés de 65 ans ou plus, ayant reçu un premier diagnostic de cancer du poumon entre 1998 et 2014, ont été identifiés.
  • Les patients ont été suivis pendant 20 mois après la chirurgie.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • L’âge médian des patients au moment du diagnostic était de 74 ans.
  • 27 % des patients présentaient une diminution des scores à l’échelle d’autonomie de Katz (Katz Index of Independence in Activities of Daily Living) lors du suivi (P < 0,0001).
  • 57 % ont rapporté un déclin significatif de la QdV liée à la santé physique (P < 0,0001).
  • 45 % ont rapporté un déclin de la QdV liée à la santé mentale lors du suivi, mais le changement n’était pas statistiquement significatif (P = 0,07).
  • Le nombre de jours où les patients étaient en mauvaise santé physique a significativement augmenté entre l’inclusion et le suivi (5,1 ± 8,7 jours, contre 10,2 ± 13,8 jours ; P < 0,0001).
  • Après une analyse multivariée, un déclin du score d’autonomie de Katz était significativement associé à une moins bonne survie globale (SG ; rapport de risque [RR] corrigé : 1,78 ; P = 0,02). 
  • En outre, un déclin de la QdV liée à la santé mentale a été associé à une moins bonne SG spécifique à la maladie (RR corrigé : 2,11 ; P = 0,02).

Limites

  • Il s’agit d’une étude rétrospective.