La SABR permet d’obtenir des résultats similaires à la chirurgie dans le cadre du CBNPC de stade IA opérable

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À retenir

  • La radiothérapie stéréotaxique ablative (Stereotactic Ablative Radiothérapie, SABR) a permis d’obtenir des résultats similaires à ceux de la lobectomie par chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (L-CTVA) avec dissection des ganglions lymphatiques médiastinaux (DGLM) chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IA opérable, sans événements indésirables graves.

Pourquoi est-ce important ?

  • La SABR est le traitement de référence du CBNPC de stade précoce inopérable, mais les études ayant évalué son efficacité comparativement à la chirurgie chez des patients opérables ont produit des résultats contradictoires.

Méthodologie

  • Il s’agit des résultats à cinq ans de l’essai prospectif à bras unique STARS révisé.
  • 80 patients atteints d’un CBNPC de stade IA opérable ayant fait l’objet d’une SABR ont été appariés selon les scores de propension avec 80 patients ayant fait l’objet d’une L-CTVA avec DGLM.
  • Financement : Varian Medical Systems ; Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • Le taux de survie globale (SG) était similaire entre les groupes (P = 0,49) :
    • à 3 ans : 91 % pour la SABR, contre 91 % pour la L-CTVA avec DGLM.
    • à 5 ans : 87 % pour la SABR, contre 84 % pour la L-CTVA avec DGLM.
  • La survie sans progression (SSP) était similaire entre les groupes (P = 0,57) :
    • à 3 ans : 80 % pour la SABR, contre 88 % pour la L-CTVA avec DGLM.
    • à 5 ans : 77 % avec la SABR, contre 80 % pour la L-CTVA avec DGLM.
  • L’analyse multivariée n’a révélé aucune différence entre les groupes en termes de SG (rapport de risque corrigé [RRc] : 0,86 ; P = 0,65) ou de SSP (RRc : 1,38 ; P = 0,35).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux de récidive locale (6,3 % contre 1,3 % ; P = 0,10) ou de métastases à distance (8,8 % contre 4,0 % ; P = 0,19) à 5 ans, mais le taux de récidive régionale était plus élevé avec la SABR (12,5 % contre 2,7 % ; P = 0,017).
  • Aucun événement indésirable grave n’a été rapporté avec la SABR, et les événements indésirables de grades 2 et 3 les plus fréquents comprenaient les suivants : dyspnée, pneumopathie inflammatoire et fibrose du poumon.

Limites

  • L’étude n’était pas randomisée.