La SABR à fraction unique et la SABR à fractions multiples obtiennent des résultats similaires dans le cadre des oligométastases pulmonaires

  • Siva S & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie, de la récidive locale de la maladie ou des événements indésirables (EI) liés au traitement entre la radiothérapie ablative stéréotaxique du corps (Stereotactic Ablative Body Radiotherapy, SABR) à fraction unique et à fractions multiples, chez des patients présentant des oligométastases pulmonaires.
  • Étant donné la praticité et l’efficacité de la SABR à fraction unique, elle peut constituer une option plus attrayante pour certains patients.

Pourquoi est-ce important ?

  • Bien que certaines études aient conclu que la SABR offre une meilleure survie que les traitements systémiques chez les patients présentant des oligométastases pulmonaires, la dose et le schéma de fractionnement optimaux ne sont pas connus.

Méthodologie

  • L’essai contrôlé randomisé multicentrique de phase II SAFRON II a été mené.
  • 87 patients présentant 1 à 3 oligométastases pulmonaires ont reçu une fraction unique de 28 Gy (n = 44) ou 4 fractions de 12 Gy (n = 43) dans chaque oligométastase.
  • La durée de suivi médiane était de 36,5 mois.
  • Financement : Cancer Australia ; Fondation pour la recherche médicale d’Auckland (Auckland Medical Research Foundation).

Principaux résultats

  • Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes au niveau des EI liés au traitement de grade supérieur ou égal à 3 au cours de l’année suivant la SABR (5 % avec une fraction unique, contre 3 % avec des fractions multiples ; P = 0,37).
  • Le groupe fractions multiples a rapporté une incidence plus élevée de dermatite radique (différence médiane : 16 % ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 3–30 %) et d’œsophagite (différence médiane : 16 % ; IC à 95 % : 2–31 %).
  • Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes au niveau de la survie sans échec local (rapport de risque [RR] : 0,5 ; P = 0,13), de la survie globale (SG ; RR : 1,5 ; P = 0,44), de la survie sans maladie (SSM ; RR : 1,0 ; P > 0,99) ou de la SSM modifiée (RR : 1,0 ; P = 0,99).

Limites

  • L’étude a été menée sans mise en aveugle.