La radiothérapie focale permet d’obtenir de bons résultats dans le cadre du MPM en rechute avec oligoprogression

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À retenir

  • L’administration d’une radiothérapie focale (RTF) à haute dose dans le cadre d’un mésothéliome pleural malin (MPM) non résécable en rechute avec oligoprogression a permis de retarder l’instauration d’un traitement systémique supplémentaire et d’obtenir un contrôle local de la maladie et une survie similaires à ceux obtenus avec les traitements de deuxième intention couramment utilisés.

Pourquoi est-ce important ?

  • Aucune thérapie n’est actuellement autorisée dans le cadre du traitement de deuxième intention du MPM, et les traitements de deuxième intention couramment utilisés ne permettent d’obtenir qu’un bénéfice de survie modeste.

Méthodologie

  • 37 patients présentant une oligoprogression non résécable du MPM, avec une progression de la maladie après au moins 1 ligne de chimiothérapie et une progression radiologique sur moins de 3 sites, ont fait l’objet d’une RTF.
  • Les patients ont fait l’objet d’une radiothérapie stéréotaxique du corps (RTSC) à raison de fractions d’au moins 5 Gy ou d’une radiothérapie hypofractionnée (RThypo) à raison de fractions de moins de 5 Gy.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • 60 % des lésions ont été traitées par RTSC ; 40 % par RThypo.
  • 84 % des patients ont obtenu un contrôle local à 6 mois ; 76 % à 1 an.
  • Le délai médian jusqu’à un traitement systémique supplémentaire (TSS) était de 6 mois, et 23 % des patients n’avaient pas reçu de TSS à 1 an.
  • Un délai plus long jusqu’à un TSS était associé de manière significative au fait de n’avoir reçu qu’un traitement de première intention (9 mois, contre 4 mois ; P = 0,001) et d’avoir fait l’objet d’un traitement multimodal initial incluant une chirurgie étendue (6 mois, contre 3 mois ; P = 0,021).
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 5,1 mois, et la survie globale (SG) médiane à partir du début de la RTF était de 26,9 mois.
  • Une amélioration de la SSP était associée à une chirurgie initiale étendue (P = 0,021) et à l’administration d’une RTF après la chimiothérapie de première intention (P = 0,002).
  • Une amélioration de la SG était associée à un volume cible prévisionnel (VCP) moins important (P = 0,003).
  • Aucun cas de toxicité de grade supérieur ou égal à 3 n’a été rapporté.

Limites

  • Il s’agit d’une étude rétrospective avec un échantillon de petite taille.