La prise en charge des problèmes de santé bucco-dentaire pourrait réduire la fragilité

Le fait d’avoir moins de 21 dents, d’avoir perdu la totalité de ses dents, d’auto-évaluer sa santé bucco-dentaire comme étant de passable à mauvaise, d’avoir des difficultés à manger, d’avoir la bouche sèche et de présenter d’autres problèmes bucco-dentaires ont été associés à une plus grande probabilité de fragilité. Après correction pour prendre en compte l’âge, le tabagisme, la classe sociale, les antécédents de maladie cardiovasculaire, de diabète sucré et de médicaments pris en lien avec la bouche sèche, le risque de nouveau cas de fragilité s’est révélé plus élevé chez les participants qui étaient édentés, qui avaient trois symptômes de bouche sèche ou plus et qui avaient des problèmes de santé bucco-dentaire.

Selon les auteurs, les marqueurs d’une mauvaise santé bucco-dentaire pourraient être des indicateurs utiles de fragilité et des compléments précieux aux évaluations de contrôle de la santé utilisées chez les personnes âgées. D’autres recherches sont nécessaires pour développer des marqueurs simples de la santé bucco-dentaire qui pourraient être largement employés dans les évaluations des personnes âgées, ont-ils indiqué. « Une mauvaise santé bucco-dentaire pourrait également être importante en tant que facteur de risque modifiable de la fragilité à travers son effet sur l’ingestion par voie orale et l’état nutritionnel. Ce point nécessite d’être étudié dans le cadre d’études interventionnelles », ont-ils conclu.