La prise en charge de la dermatite atopique par les pédiatres français s’est améliorée

  • Susan London
  • Résumé d’article
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À retenir

  • La prise en charge de la dermatite atopique (DA) par les pédiatres français est désormais généralement conforme aux recommandations, ce qui montre une amélioration sur une période de 17 ans.
  • Cependant, l’utilisation inadéquate des corticoïdes topiques et la dispensation de conseils diététiques inappropriés constituent des domaines qui nécessitent encore une attention particulière.

Pourquoi est-ce important ?

Méthodologie

  • Une enquête nationale en ligne a été menée auprès de 83 pédiatres en 2021, accompagnée d’une comparaison avec une enquête similaire en 2004.
  • Critère d’évaluation principal : la prise en charge autodéclarée de la DA.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La plupart ou la totalité des pédiatres connaissaient les différents antécédents et signes cliniques de la DA, mais 18 % ont déclaré que le diagnostic était difficile à établir.
  • Conformément aux recommandations françaises et européennes, 100 % des pédiatres ont conseillé l’application quotidienne d’émollients pour prévenir les poussées, et 94 % ont prescrit des corticoïdes topiques pour traiter les poussées.
  • Cependant, seuls 35 % d’entre eux prescrivaient des corticoïdes topiques dès l’apparition de l’eczéma (même minime), et seuls 52 % en prescrivaient pour le prurit. De plus, 54 % des pédiatres ne prescrivaient des corticoïdes topiques que lorsque l’eczéma était étendu ou incapacitant, et 64 % seulement lorsque l’eczéma persistait malgré le traitement par émollient.
  • Certains pédiatres ont conseillé de manière inappropriée aux patients de suivre un régime avec peu ou pas de lait de vache (14 %) et de différer la diversification alimentaire (24 %).
  • Dans l’ensemble, 14 % d’entre eux considéraient la DA comme une forme d’allergie alimentaire, et 12 % orientaient systématiquement les patients vers un allergologue.

Limites

  • L’échantillon était de faible taille et peut-être affecté par un biais de participation.
  • La prise en charge déclarée pourrait différer de la prise en charge réelle.