La prise de statines est associée à un risque plus faible de démence après une commotion

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Les résultats d’une nouvelle étude suggèrent l’existence d’une « association ayant un effet protecteur à long terme potentiel » entre la prise de statines et le risque de démence après une commotion ; les auteurs estiment que ce lien « justifie la conduite d’autres études ». 

Dans le cadre d’une étude à double cohorte multicentrique, les chercheurs ont examiné les données de 28 815 adultes âgés de 66 ans ou plus, afin d’évaluer si la prise de statines est associée à une augmentation ou à une réduction du risque de démence après une commotion. 7 058 d’entre eux ont reçu une statine, tandis que 21 757 n’en ont pas reçu. 

Au cours d’une durée de suivi moyenne de 3,9 ans, 4 727 patients ont ensuite développé une démence. Les auteurs ont découvert que les patients ayant reçu une statine présentaient une réduction de 13 % du risque de démence, comparativement aux patients n’ayant reçu aucune statine (risque relatif : 0,87 ; IC à 95 % : 0,81–0,93 ; P < 0,001). La prise de rosuvastatine était associée à la réduction la plus importante du risque, et la prise de simvastatine était associée à la réduction la plus faible du risque. 

Présentation la recherche dans la revue JAMA Neurology, les auteurs ont indiqué que, bien que la commotion soit souvent considérée comme un problème touchant les jeunes sportifs et qu’elle ait tendance à être sous-diagnostiquée chez les personnes plus âgées, ces résultats suggèrent que les commotions sont des lésions fréquentes chez les personnes plus âgées. Ils estiment également que l’organisation d’un essai randomisé basé sur les résultats à l’avenir est justifiée.