La prise d’aspirine à faible dose pendant plus de cinq ans est associée à une réduction du risque de cancer du poumon
- Ye S & al.
- JAMA Netw Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’administration d’aspirine à faible dose pendant plus de cinq ans était associée à une légère réduction dépendant de la durée de traitement du risque de cancer du poumon incident, en particulier chez les personnes âgées et les personnes non diabétiques.
Pourquoi est-ce important ?
- Des études antérieures portant sur les bénéfices chimiopréventifs de l’aspirine à faible dose ont obtenu des résultats contradictoires.
Protocole de l’étude
- 12 969 400 personnes âgées de 40 à 84 ans et issues de la base de données nationale coréenne d’informations sur la santé ont été analysées.
- Le suivi était de 63 787 432,9 personnes-années.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- 0,5 % des personnes incluses ont développé un cancer du poumon.
- Comparativement à l’absence de prise d’aspirine, la prise d’aspirine à faible dose pendant plus de cinq ans était associée de manière significative à une réduction du risque de cancer du poumon dépendant de la durée du traitement (RRc pour une prise pendant cinq à six ans : 0,96 ; RRc pour une prise pendant sept à huit ans : 0,94 ; RRc pour une prise pendant neuf ans : 0,89 ; P < 0,001).
- La prise à long terme d’aspirine à faible dose était associée de manière significative à une réduction du risque de cancer du poumon chez les personnes suivantes :
- les personnes de 65 ans et plus (RRc pour une prise pendant cinq à six ans : 0,95 ; RRc pour une prise pendant sept à huit ans : 0,93 ; RRc pour une prise pendant neuf ans : 0,87 ; P < 0,001) ;
- les personnes non diabétiques (RRc pour une prise pendant cinq à six ans : 0,96 ; RRc pour une prise pendant sept à huit ans : 0,94 ; RRc pour une prise pendant neuf ans : 0,87 ; P < 0,001).
- La prise à long terme d’aspirine à faible dose était associée à une réduction du risque de cancer du poumon chez les femmes et les hommes, les personnes obèses et non obèses, et les fumeurs et les non-fumeurs.
Limites
- Étude rétrospective avec une petite taille d’effet.
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