La présence d’une maladie auto-immune pourrait améliorer la survie dans le cadre du cancer du sein de stade avancé
- Dedousis D & al.
- ASCO 2022
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La présence d’une maladie auto-immune coexistante est liée à une augmentation des chances de survie chez les femmes atteintes d’un cancer du sein de stade IV.
Pourquoi est-ce important ?
- Bien que les données probantes suggèrent un risque plus faible de développer un cancer du sein chez les patientes atteintes d’une maladie auto-immune, on en sait très peu sur la survie dans ce groupe.
Méthodologie
- Des chercheurs ont effectué une analyse rétrospective de 137 324 patientes des bases de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux-Medicare (Surveillance, Epidemiology, and End Results-Medicare, SEER-Medicare), qui avaient reçu un diagnostic de cancer du sein entre 2007 et 2014.
- 27 % des patientes étaient atteintes d’une maladie auto-immune, la plus fréquente étant la polyarthrite rhumatoïde.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Dans l’ensemble, les patientes atteintes d’un trouble auto-immun avaient une durée de survie légèrement plus longue, sans être cliniquement significative.
- Parmi les patientes atteintes d’un cancer du sein de stade IV, celles atteintes d’une maladie auto-immune présentaient une survie globale (SG) médiane plus longue que celles n’étant pas atteintes d’une maladie auto-immune (36 mois contre 30 mois ; P < 0,0001).
- Après une correction pour prendre en compte les facteurs de confusion, la maladie auto-immune restait prédictive d’une SG plus élevée (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,46 ; P < 0,0001) et d’une survie spécifique au cancer plus élevée (RRc : 1,39 ; P <0,0001).
- Les patientes atteintes d’une maladie auto-immune et d’un cancer du sein de stade I et III présentaient une SG plus faible (p < 0,0001, p < 0,0001 et p = 0,026, respectivement) que celles n’étant pas atteintes d’une maladie auto-immune.
Limites
- Il est impossible d’établir un lien de cause à effet en raison de la nature rétrospective de l’étude.
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