La persistance des VPH de types 16 et 18 pendant la grossesse est liée à des naissances prématurées

Principaux résultats

• 899 participantes ayant des grossesses uniques ; moyenne d’âge : 31,3 ans (écart-type : 4,6) ; 72,4 % (n = 649) d’origine ethnique blanche.
  • 42,0 % des participantes (n = 378) étaient positives au test de dépistage des VPH au premier trimestre (positives pour au moins 1 génotype de VPH à haut risque).
  • 68,3 % des participantes (258/378) étaient positives au test de dépistage de VPH au troisième trimestre ; 24,4 % présentaient un nouveau génotype de VPH.
  • 11,1 % des participantes (91/819) chez lesquelles des échantillons de placenta ont été prélevés étaient porteuses de l’ADN de VPH.
• 55 naissances prématurées ; âge gestationnel médian : 36 semaines (intervalle interquartile : 34–36).
• Risque de naissance prématurée :
  • ADN des VPH au niveau du vagin (tout génotype) : rapport de cotes corrigé (RCc) : 1,39 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,79–2,46).
  • Détection des VPH de types 16 et 18 lors du premier trimestre : risque global de naissance prématurée (RCc : 2,55 ; IC à 95 % : 1,07–6,04) et de naissance prématurée spontanée (RCc : 2,06 ; IC à 95 % : 0,71–5,97).
  • Détection des VPH de types 16 et 18 lors du premier trimestre : risque global de naissance prématurée (RCc : 3,72 ; IC à 95 % : 1,47–9,39) et de naissance prématurée spontanée (RCc : 3,32 ; IC à 95 % : 1,13–9,80).
  • ADN de tout VPH au niveau du placenta : toutes naissances prématurées confondues (RCc : 2,53 ; IC à 95 % : 1,06–6,03).

Méthodologie

• Étude de cohorte prospective (HERITAGE) évaluant si l’infection vaginale par des VPH pendant la grossesse et l’infection placentaire par des VPH à la naissance sont associées de façon indépendante aux naissances prématurées chez des femmes canadiennes françaises.
• Financement : Institut de recherche en santé du Canada.

Limites

• Facteurs de confusion résiduels.
• Contamination des placentas.
• Le caractère généralisable des résultats est limité.