La pandémie de COVID-19 a perturbé de manière significative le dépistage du cancer du poumon
- Van Haren RM & al.
- J Am Coll Surg
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a perturbé de manière significative le dépistage du cancer du poumon et pourrait avoir eu un impact négatif sur les résultats des patients.
Pourquoi est-ce important ?
- Le recours au dépistage du cancer du poumon par tomodensitométrie à faible dose (TDM-FD) était déjà insuffisant aux États-Unis.
- Par ailleurs, il était également important de limiter le risque de COVID-19 pour les patients atteints d’un cancer.
Méthodologie
- 2 153 patients (âge moyen : 63,8 ans), identifiés à partir d’une base de données de dépistage par TDM-FD concernant 1 seul établissement américain, ont été analysés.
- Le programme de dépistage du cancer du poumon a été suspendu à compter du 13 mars 2020.
- Une reprise progressive du programme a été initiée le 5 mai, avec une reprise complète le 1er juin.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Le nombre total de visites mensuelles de dépistage au cours de l’intervalle affecté par le COVID-19 était de 39, contre 146 au cours de la période pré-COVID-19 (P < 0,01).
- Le nombre mensuel de nouveaux patients était de 15 au cours de l’intervalle affecté par le COVID-19, contre 56 au cours du mois précédant le début de la pandémie.
- Malgré la reprise complète de la TDM-FD, le nombre mensuel de TDM-FD réalisées auprès de nouveaux patients est resté bas (P = 0,04).
- Le taux de non-présentation a augmenté de manière significative, passant de 15 % à la référence à 40 % au cours des mois correspondant à la pandémie de COVID-19 (P < 0,04).
- Le pourcentage de patients présentant des nodules pulmonaires avec suspicion de malignité était de 29 % après la reprise, contre 8 % au cours de la période pré-COVID-19 (P < 0,01).
- Le pourcentage de patients orientés vers une intervention de chirurgie thoracique et de pneumologie interventionnelle était de 44 % après la reprise, contre 21 % au cours de la période pré-COVID-19 (P = 0,04).
Limites
- Il s’agit d’un essai monocentrique.
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