La mortalité par CSTN est plus élevée chez les patientes d’origine ethnique noire

Pourquoi est-ce important ?

• Les résultats suggèrent que d’autres facteurs pourraient être impliqués, notamment des inégalités concernant l’accès aux soins chez les femmes d’origine ethnique noire et des différences en matière de microenvironnement tumoral, de biologie tumorale et d’efficacité des traitements.

Méthodologie

• Cette étude de cohorte rétrospective portait sur 23 123 femmes atteintes d’un CSTN non métastatique identifiées dans la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results), entre 2010 et 2015, et suivies jusqu’à la fin de l’année 2016.
• Les critères d’évaluation principaux étaient les taux de traitement et la mortalité.
• Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; Société américaine du cancer (American Cancer Society) ; autres.

Principaux résultats

• Au cours du suivi de 43 mois, 14,2 % des patientes sont décédées d’un CSTN.
• Les femmes d’origine ethnique noire présentaient un taux de mortalité plus élevé de 16 %, par rapport aux femmes d’origine ethnique blanche (rapport de risque [RR] : 1,16 ; IC à 95 % : 1,06–1,25), après une correction pour prendre en compte les facteurs sociodémographiques, les facteurs au niveau des comtés, les facteurs clinicopathologiques et certains facteurs thérapeutiques.
• Les femmes d’origine ethnique noire avaient une probabilité plus faible de faire l’objet d’une intervention chirurgicale (rapport de cotes [RC] : 0,69 ; IC à 95 % : 0,60–0,79) et de recevoir une chimiothérapie (RC : 0,89 ; IC à 95 % : 0,81–0,99), après une correction pour prendre en compte les facteurs sociodémographiques et d’autres facteurs.

Limites

• Les facteurs de confusion, notamment les comorbidités, l’obésité, la consommation d’alcool et l’activité physique, qui ne sont pas inclus dans cette base de données, n’ont pas été étudiés.