La monothérapie par IPCI est associée à un risque plus faible concernant les EI les plus fatals dans le cadre du CBNPC

  • Yu X & al.
  • Front Med (Lausanne)

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) qui reçoivent un inhibiteur de point de contrôle immunitaire (IPCI) en monothérapie présentent un risque significativement plus faible d’événements indésirables (EI) fatals que ceux qui reçoivent l’association chimiothérapie et IPCI, plusieurs IPCI, ou une chimiothérapie seule.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les EI fatals ne sont pas fréquents sous traitement par IPCI, mais les risques associés chez les patients atteints d’un CBNPC étaient mal identifiés.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 20 essais contrôlés randomisés. 
  • 13 483 patients atteints d’un CBNPC et traités par IPCI en monothérapie, ou en association avec une immunothérapie, une chimiothérapie, un traitement ciblé et une radiothérapie.
  • Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.

Principaux résultats

  • Incidence globale des EI fatals : 1,12 %.
  • Taux d’événements (IC à 95 %) : 
    • IPCI et chimiothérapie : 2,01 % (1,42–2,69 %).
    • Plusieurs IPCI : 1,47 % (0,78–2,36 %).
    • Chimiothérapie seule : 1,17 % (0,74–1,69 %).
    • IPCI en monothérapie : 0,65 % (0,31–1,07 %).
  • Comparativement à la chimiothérapie seule, le traitement par inhibiteur de la protéine 1 de mort programmée/du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death 1/Programmed Death-Ligand 1, PD-1/PD-L1) était associé à une réduction significative du risque d’EI fatals :
    • Risque relatif (RR) : 0,55 (P = 0,004).
  • La combinaison PD-1/PD-L1 et chimiothérapie était associée à un risque significativement plus élevé :
    • RR : 1,76 (P = 0,037).
  • Comparativement à la chimiothérapie, les IPCI en monothérapie étaient associés à une incidence plus faible d’EI fatals causés par des affections hématologiques (RR : 0,23 ; P = 0,013) et par des maladies infectieuses (RR : 0,29 ; P = 0,002).
  • L’incidence de pneumopathie inflammatoire fatale sous traitement par IPCI était d’environ 0,3 %.
  • Comparativement à la chimiothérapie, l’administration d’IPCI était associée à une incidence significativement plus élevée de pneumopathie inflammatoire :
    • RR de 5,72 (P = 0,03).

Limites

  • Aucune définition standardisée des EI fatals n’était utilisée.