La FDA autorise le pembrolizumab dans le cadre du CSTN de stade précoce

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À retenir

  • L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) a autorisé le pembrolizumab (Keytruda) en association avec une chimiothérapie dans le cadre du traitement du cancer du sein triple négatif (CSTN) de stade précoce à haut risque, et en monothérapie dans le cadre d’un traitement adjuvant après l’intervention chirurgicale.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pembrolizumab a reçu une autorisation accélérée en novembre 2020 pour le traitement adjuvant des patientes atteintes d’un CSTN localement récidivant, non résécable ou métastatique, qui présentaient des tumeurs exprimant le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).

Points clés

  • L’autorisation s’appuyait sur l’essai de phase III randomisé KEYNOTE-522.
  • Les participantes ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir un placebo ou du pembrolizumab associé à une chimiothérapie avant l’intervention chirurgicale, ou un placebo ou du pembrolizumab en monothérapie après l’intervention chirurgicale.
  • Le taux de réponse complète pathologique était de 64,8 % dans le groupe pembrolizumab, contre 51,2 % dans le groupe placebo (P < 0,001).
  • Un bénéfice a été observé en cas de tumeurs exprimant PD-L1 comme de tumeurs n’exprimant pas PD-L1.
  • Les patientes du groupe pembrolizumab ont présenté une réduction de 37 % du risque de progression de la maladie empêchant la réalisation d’une chirurgie définitive, de récidive locale/à distance, de second cancer primitif ou de mortalité toutes causes confondues (rapport de risque [RR] : 0,63 ; IC à 95 % : 0,43–0,93).
  • Le fabricant met en garde quant au fait que le pembrolizumab peut être associé à des réactions indésirables à médiation immunitaire pouvant être graves ou mortelles.
  • Le pembrolizumab peut nuire au fœtus s’il est utilisé pendant la grossesse.