La douleur pèse lourdement chez les adultes âgés

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À retenir

  • Les douleurs persistantes et intermittentes étaient très prévalentes chez les adultes plus âgés non institutionnalisés, et les premières constituaient un facteur de risque de déclin de la fonction physique et du bien-être.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats soulignent l’importance de poser des questions sur la douleur, de la prendre en charge et de permettre aux participants d’accéder à des traitements multimodaux contre la douleur.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte populationnelle aux États-Unis a porté sur 5 589 personnes non institutionnalisées bénéficiaires du programme Medicare qui étaient âgées de 65 ans ou plus entre 2011 et 2019 (Étude nationale sur les tendances en matière de santé et de vieillissement).
  • La douleur persistante a été définie comme le fait pour un participant de déclarer avoir été gêné par une douleur au cours du mois précédent lors des entretiens de 2011 et 2012, et la douleur intermittente comme le fait pour un participant de déclarer avoir été gêné par une douleur au cours du mois précédent pour 1 seule de ces années.
  • Critères d’évaluation principaux : le déclin de la fonction physique, du bien-être et de la cognition.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • Dans l’ensemble, 38,7 % des adultes plus âgés souffraient d’une douleur persistante.
  • Les sites les plus fréquents étaient le dos, les genoux et les épaules, mais 63,5 % souffraient de douleurs au niveau de 3 sites ou plus.
  • 56,2 % des participants souffrant d’une douleur persistante ont rapporté des limitations d’activité dues à la douleur, et 44,2 % ont rapporté avoir pris des analgésiques pendant au moins 5 jours/semaine.
  • Au cours des 7 années de suivi, par rapport à leurs pairs sans douleur gênante, les adultes plus âgés souffrant d’une douleur persistante étaient 14 % et 11 % plus susceptibles de présenter un déclin de leur fonction physique et de leur bien-être, respectivement, dans les analyses corrigées.
  • La douleur persistante n’a pas été significativement associée à un risque plus élevé de déclin cognitif.
  • Dans l’ensemble, 27,8 % des adultes plus âgés souffraient de douleurs intermittentes, mais ce groupe ne présentait pas de risques significativement plus élevés de déclin.

Limites

  • La définition de la douleur persistante utilisée pourrait sous-estimer la douleur chronique.
  • Les données n’ont pas permis d’étudier les facteurs influençant la douleur et les résultats, et manquaient d’informations détaillées sur les interventions contre la douleur.