La déficience en vitamine D est associée au syndrome métabolique chez les femmes postménopausées
- Univadis
- Medical News
Les résultats d’une nouvelle étude menée au Brésil montrent une forte association entre la déficience en vitamine D et le syndrome métabolique (SMet) chez les femmes postménopausées.
L’étude a inclus 463 femmes âgées de 45 à 75 ans en aménorrhéedepuis au moins 12 mois, sans maladie cardiovasculaire établie et qui ne prenaient pas d’apport complémentaire en vitamine D. Les participantes ont été surveillées pendant deux ans.
L’étude a découvert que les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25-OH-D) étaient insuffisants chez 151 femmes, déficients chez 164 femmes et suffisants chez 148 femmes. Un SMet a été décelé chez 57,8 % des femmes atteintes d’hypovitaminose D (taux insuffisants et déficients) et chez 39,8 % de celles ayant des taux suffisants de vitamine D.
Dans une analyse de régression logistique multivariée, un taux faible de 25-OH-D (< 30 ng/ml) a été significativement associé au SMet (RC : 1,90 ; IC à 95 % : 1,26–2,85), à des taux élevés de triglycérides (RC : 1,55 ; IC à 95 % : 1,13–2,35) et à des HDL basses (RC : 1,60 ; IC à 95 % : 1,19–2,40) (P < 0,05) par rapport aux femmes ayant des taux suffisants de 25-OH-D, après correction pour prendre en compte l’âge, la durée depuis la ménopause, l’indice de masse corporelle, le tabagisme et l’activité physique.
Selon les auteurs, les résultats suggèrent que le maintien de taux sériques de 25-OH-D adéquats dans cette population pourrait réduire le risque de développement d’un SMet.
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