La couverture vaccinale est loin d’être optimale chez la population âgée

Pourquoi est-ce important ?

• Pour un vieillissement en bonne santé, la vaccination des adultes âgés est une mesure préventive importante.

Conception de l’étude

• Revue de la littérature sur la vaccination des adultes.
• Financement : Septième programme-cadre de l’Union européenne.

Principaux résultats

• Dans les différents pays, la vaccination contre la grippe et Streptococcus pneumoniae est recommandée pour les personnes âgées (limites d’âge : au moins 50 ans ou au moins 65 ans) et celles atteintes d’une maladie sous-jacente.
• La vaccination contre le zona est recommandée pour les adultes âgés dans certains pays.
• Des stratégies visant à améliorer le vaccin contre la grippe chez les adultes ont conduit à l’homologation de vaccins contenant un adjuvant d’émulsion huile-dans-eau, le MF59, en utilisant 60 µg de protéine d’hémagglutinine/dose au lieu de 15 µg, et à l’administration de vaccins par voie intradermique au lieu de la voie intramusculaire.
• Pour la vaccination contre S. pneumoniae, les recommandations sont hétérogènes selon les pays, certains préconisant le vaccin polysaccharidique alors que d’autres optent pour un vaccin conjugué seul ou suivi d’un vaccin polysaccharidique.
• La vaccination répétée à intervalles réguliers par un vaccin vivant atténué contre le zona pourrait être envisagée pour les adultes âgés.
• Des vaccinations de rappel régulières contre le tétanos et la diphtérie, et dans certains cas contre la coqueluche et/ou la polio, sont recommandées pour tous les adultes dans de nombreux pays.
• Les vaccins de voyage contre la fièvre typhoïde, l’encéphalite japonaise, la rage ou la fièvre jaune et l’encéphalite à tiques sont recommandés pour des groupes d’adultes spécifiques se rendant dans des zones endémiques.
• Le développement de vaccins universels conférant une immunité contre l’ensemble des souches spécifiques de S. pneumoniae et de la grippe règlerait le problème de la revaccination annuelle.
• Les vaccins contre le virus respiratoire syncytial, Clostridium difficile, Staphylococcus aureus et les infections nosocomiales sont hautement souhaitables pour les patients âgés à risque.

Limites

• Il ne s’agit pas d’une revue systématique.