La consommation de somnifères est associée à un besoin accru en antihypertenseurs

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La consommation de somnifères pourrait être un indicateur des besoins ultérieurs en matière de traitement antihypertenseur, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Geriatrics & Gerontology International. 

Pour les besoins de l’étude, des chercheurs ont examiné la relation entre la qualité ou la durée de sommeil et la consommation de somnifères avec le nombre de médicaments antihypertenseurs, chez 752 adultes âgés de 60 ans et plus qui étaient traités par antihypertenseurs à l’inclusion. Les participants ont été suivis de 2008–2010 à 2012–2013. 

Durant la période de suivi, 156 patients ont nécessité un nombre accru de médicaments antihypertenseurs. L’étude a révélé qu’il n’existait aucune association entre la durée ou la qualité de sommeil et le changement concernant la consommation de médicaments antihypertenseurs. Pourtant, la consommation habituelle de somnifères a été associée à un risque plus élevé d’augmentation (par rapport à une diminution/un maintien) du nombre de médicaments antihypertenseurs (RC avec une correction complète : 1,85 ; IC à 95 % : 1,12–3,07 ; P = 0,017). 

« L’importance de cette étude d’un point de vue clinique ne réside pas seulement dans l’association entre la consommation de somnifères et le besoin ultérieur de médicaments antihypertenseurs, mais dans l’importance de prendre la consommation de somnifères comme un indicateur d’alerte pour examiner la présence de troubles du sommeil sous-jacents ou de modes de vie malsains », ont déclaré les auteurs. D’autres études sont toutefois requises pour confirmer cette association et élucider les mécanismes sous-jacents, ont-ils ajouté.