La consommation de fruits à coque est associée à un risque plus faible de cancer à petites cellules chez l’homme

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À retenir

  • Des taux plus élevés de consommation de fruits à coque ont été associés à un risque réduit de cancer à petites cellules chez l’homme.
  • Aucune association n’a été observée entre la consommation de fruits à coque et le risque d’autres sous-types de cancer du poumon chez l’homme ou de tout sous-type chez la femme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les études antérieures sur la consommation de fruits à coque et le risque de cancer du poumon ont présenté des résultats contradictoires.

Protocole de l’étude

  • 3 720 individus issus de l’étude de cohorte néerlandaise et 2 861 cas de cancer du poumon ont été analysés.
  • Un suivi d’une durée de 20,3 ans a été réalisé.
  • Financement : Société néerlandaise du cancer.

Principaux résultats

  • Aucune association significative n’a été observée entre la consommation totale de fruits à coque et le risque total de cancer du poumon chez l’homme ou la femme (RR : 0,83 [IC à 95 % : 0,67–1,04] et 0,91 [IC à 95 % : 0,58–1,43], respectivement, pour 10 g/jour et plus).
  • Une association a été établie entre la consommation totale de fruits à coque et la diminution significative du risque de cancer à petites cellules chez l’homme, après un contrôle des antécédents de tabagisme (RR : 0,62 ; IC à 95 % : 0,43–0,89 pour 10 g/jour et plus), mais pas du risque d’autres sous-types.
  • Une association a également été établie entre la consommation de fruits à coque et d’arachides et la réduction du risque de cancer à petites cellules chez l’homme (RR : 0,70 [IC à 95 % : 0,53–0,93] et 0,93 [IC à 95 % : 0,88–0,98], respectivement, pour 5 g/jour).
  • Aucune association n’a été observée entre la consommation de fruits à coque et le risque de cancer du poumon tous sous-types confondus chez la femme, ou entre la consommation de beurre d’arachide et le risque de cancer du poumon chez les deux sexes.

Limites

  • Mesure unique de l’exposition à l’inclusion.