La consommation de boissons sucrées est liée à un risque de CCR d’apparition précoce chez les femmes

  • Hur J & al.
  • Gut

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La consommation de boissons sucrées est liée à un risque de cancer colorectal (CCR) d’apparition précoce chez les femmes.

Pourquoi est-ce important ?

  • La consommation excessive de boissons sucrées pendant l’adolescence et l’âge adulte pourrait être un facteur contribuant à l’augmentation récente de l’incidence précoce du CCR chez les femmes.
  • Ces résultats renforcent l’importance pour la santé publique de limiter la consommation de ces boissons, afin d’améliorer les résultats de santé. 

Méthodologie

  • Une analyse prospective a été réalisée à partir des données concernant 95 464 infirmières diplômées de l’Étude II sur la santé du personnel infirmier, âgées de 25 à 42 ans au moment de l’inclusion.
  • La consommation a été évaluée par le biais de questionnaires sur la fréquence alimentaire tous les 4 ans ; la cohorte a été suivie afin de surveiller le développement d’un CCR d’apparition précoce (avant 50 ans).
  • Parmi les participantes, 41 272 ont également été interrogées sur leur consommation de boissons sucrées entre 13 et 15 ans.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • 109 cas de CCR d’apparition précoce ont été rapportés au cours d’une durée de suivi moyenne de 14 ans.
  • Comparativement à la consommation de moins de 1 boisson sucrée de 33 cl par semaine, le fait de consommer au moins 2 boissons par jour était associé à un risque multiplié par près de 2,2 de développer un CCR incident d’apparition précoce (risque relatif : 2,18 ; Ptendance = 0,02).
  • Chaque boisson supplémentaire augmentait le risque de 16 % chez les jeunes adultes et de 32 % chez les adolescents.
  • Le fait de remplacer les boissons sucrées par des boissons édulcorées, du café, du lait à teneur réduite en matières grasses ou du lait entier entraînait une réduction de 17 % à 36 % du risque.

Limites

  • Il s’agit d’une étude observationnelle.
  • Des facteurs de confusion résiduels potentiels n’ont pas été mesurés.