La cohorte de la Biobanque du Royaume-Uni livre ses résultats concernant les associations causales entre la densité minérale osseuse et le cancer du sein chez la femme

  • Zhang Y & al.
  • Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Dans la cohorte de la Biobanque du Royaume-Uni (UK Biobank), les femmes ménopausées avec une faible densité minérale osseuse (DMO) présentent un risque plus faible de cancer du sein que les femmes avec une DMO normale, mais la relation entre la DMO estimée (DMOe) et le cancer du sein n’est pas causale, d’après la puissante technique de randomisation mendélienne (RM) à deux échantillons.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des études épidémiologiques antérieures ont rapporté des résultats hétérogènes concernant le lien entre la DMO et le risque de cancer du sein.
  • La RM est la meilleure méthode pour détecter la causalité entre les deux variables.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte prospective a été menée auprès de 253 813 participantes incluses dans la UK Biobank, chez qui la DMO du talon a été mesurée à l’inclusion et dont le risque de cancer du sein a été évalué à l’aide des risques proportionnels de Cox.
  • Une RM à 2 échantillons a été réalisée à partir d’études sur les associations pangénomiques à grande échelle, menées auprès de 426 824 femmes d’origine ethnique blanche incluses dans la UK Biobank.
  • Financement : Fondation des sciences naturelles de la province du Fujian, Chine ; autres.

Principaux résultats

  • L’étude de cohorte (durée de suivi médiane : 6,71 ans) a révélé qu’une faible DMO (score T inférieur à -2,5) chez les femmes ménopausées était associée à une réduction du risque de cancer du sein à la limite de la significativité (rapport de risque [RR] : 0,77 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,59–1,0).
    • Chez les femmes ménopausées présentant à la fois une faible DMO et une fracture, l’effet protecteur était encore plus important (RR : 0,31 ; IC à 95 % : 0,12–0,82).
  • L’analyse par RM n’a révélé aucune association causale entre la DMOe et le risque de cancer du sein.
    • 63 loci génétiques avec une pléiotropie potentielle entre la DMO et le cancer du sein ont été identifiés, notamment ESR1, CCDC170 et FTO avec de fortes associations.

Limites

  • La méthodologie de l’étude était observationnelle.