La chirurgie mini-invasive dans le cadre des tumeurs stromales gastro-intestinales gastriques de 5 à 10 cm
- Crocker AB & al.
- Surg Endosc
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Dans le cadre des tumeurs stromales gastro-intestinales (Gastrointestinal Stromal Tumors, GIST) gastriques de 5 à 10 cm, la chirurgie mini-invasive (CMI) a amélioré la morbidité postopératoire, sans compromettre la sécurité oncologique.
Pourquoi est-ce important ?
- Actuellement, les recommandations ne préconisent pas la CMI pour les GIST de 5 cm ou plus.
Méthodologie
- Une recherche a été réalisée dans la base de données nationale américaine du cancer (National Cancer Database) afin d’identifier les GIST gastriques mesurant 5 à 10 cm ou classées comme T3.
- Une régression logistique binaire, des modèles de régression linéaire et une analyse de la survie de Kaplan-Meier ont été utilisés.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La taille moyenne de la tumeur était de 67,3 mm (n = 3 765).
- 26,3 % des patients avaient fait l’objet d’une CMI et 73,8 % avaient fait l’objet d’une chirurgie ouverte.
- La durée médiane de l’hospitalisation était de 4,77 jours avec la CMI et de 7,04 jours avec la chirurgie ouverte (P < 0,001).
- Aucune différence significative n’a été observée au niveau de :
- l’incidence de marges R1 : 2,9 % avec la CMI, contre 3,1 % avec la chirurgie ouverte (P = 0,143) ;
- la réadmission non programmée : 2,9 % avec la CMI, contre 4,1 % avec la chirurgie ouverte (rapport de cotes [RC] : 0,474 ; P = 0,025) ;
- la mortalité à 30 jours : 0,5 % avec la CMI, contre 1,2 % avec la chirurgie ouverte (RC : 0,325 ; P = 0,031) ;
- la mortalité à 90 jours : 0,9 % avec la CMI, contre 2,1 % avec la chirurgie ouverte (RC : 0,478 ; P = 0,036).
- Aucune différence n’a été observée en termes de survie globale (SG ; rapport de risque [RR] : 0,828 ; P = 0,125).
Limites
- L’ensemble de données était rétrospectif.
- Le nombre de chirurgies ouvertes était significativement plus élevé que le nombre de CMI.
- Certains facteurs liés à l’intervention n’étaient pas inclus, notamment le taux de conversion de chirurgies laparoscopiques en chirurgies ouvertes et la réalisation d’une résection d’organes adjacents.
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