L’ouverture d’une enquête internationale sur des allégations concernant des embryons dont les gènes auraient été édités
- Univadis
- Medical News
Une université en Chine a ouvert une enquête sur des allégations selon lesquelles un scientifique rattaché à l’institution aurait édité des gènes d’embryons humains.
Plus tôt cette semaine, le Dr Jiankui He a rapporté la naissance de deux filles jumelles en bonne santé dont les gènes avaient été édités à l’aide de la protéine CRISPR/Cas9 afin qu’elles ne contractent pas le VIH. Le Dr He a présenté mercredi ses travaux à l’occasion du Deuxième sommet international sur l’édition du génome humain, lesquels n’ont cependant été publiés dans aucune revue.
L’université des sciences et des technologies du Sud (SUSTech), à laquelle est rattaché le Dr He, a déclaré cette semaine être « profondément choquée » par l’événement.
Ni l’université ni le département de biologie n’avaient connaissance du projet de recherche mené par le Dr He, qui était en congé sans solde auprès de l’université depuis le mois de février, a-t-il été précisé.
« Le comité académique du département de biologie de SUSTech estime qu’en utilisant la protéine CRISPR/Cas9 pour éditer des embryons humains, le Dr Jiankui He a gravement enfreint l’éthique et les codes de conduite universitaires », a-t-il indiqué.
L’université a déclaré qu’elle ferait appel à des experts internationaux pour former un comité indépendant dans le but d’enquêter sur cet incident et qu’elle rendrait publics les résultats.
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