L’osimertinib est efficace dans le cadre du CBNPC associé à des mutations rares de l’EGFR

  • Cho JH & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’osimertinib est efficace et sûr chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) qui présentent des mutations rares du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR). Les meilleurs résultats en termes de taux de réponse objective (TRO) et de survie sans progression (SSP) ont été observés chez les patients présentant la mutation L861Q.

Pourquoi est-ce important ?

  • Environ 10 % des patients atteints d’un CBNPC avec mutation de l’EGFR présentent des mutations rares.

Protocole de l’étude

  • Une étude de phase II, multicentrique et à bras unique, a été menée en ouvert.
  • 36 patients atteints d’un CBNPC associé à des mutations rares de l’EGFR ont reçu de l’osimertinib.
  • La durée de suivi médiane était de 20,6 mois.
  • Financement : AstraZeneca ; autres.

Principaux résultats

  • Le TRO était de 50 % ; la durée médiane de la réponse était de 11,2 mois ; et le taux de contrôle de la maladie était de 89 %.
  • La SSP médiane était de 8,2 mois ; la survie globale (SG) était de 86 % à 12 mois et de 56 % à 18 mois.
  • 81 % des patients sont décédés ou ont présenté une progression de la maladie.
  • Les mutations rares de l’EGFR identifiées le plus fréquemment étaient G719X (53 %), L861Q (25 %) et S768I (22 %).
  • Parmi celles-ci, l’osimertinib a offert la plus grande efficacité et la meilleure SSP dans le cadre de la mutation L861Q.
    • L861Q : TRO de 78 % ; SSP de 15,2 mois ;
    • G719X : TRO de 53 % ; SSP de 8,2 mois ; et
    • S768I : TRO de 38 % ; SSP de 12,3 mois.
  • La SSP médiane était plus courte chez les patients présentant des métastases du système nerveux central à l’inclusion (5,4 mois contre 9,8 mois).
  • 94 % des patients ont présenté au moins 1 événement indésirable (EI), mais seuls 6 % ont rapporté des EI de grade supérieur ou égal à 3.

Limites

  • Échantillon de petite taille.