Le Comité permanent des médecins européens (CPME) a publié de nouvelles recommandations visant à réduire la pratique dite de la « médecine défensive », dans laquelle des tests, des procédures ou des consultations de valeur faible ou nulle sont fournis dans le but de réduire les résultats indésirables et de dissuader les patients d’intenter des poursuites judiciaires, ou dans laquelle on se refuse à traiter certains patients pour protéger le médecin d’actions en justice.
Dans un nouvel énoncé de position adopté par le CPME, l’organisation souligne à quel point la pratique de la médecine défensive est répandue. Le comité a indiqué que, même si tous les domaines diagnostiques et thérapeutiques sont affectés, certaines spécialités médicales sont davantage touchées que d’autres.
Le CPME a établi une série de recommandations destinées aux professionnels et aux décideurs politiques afin de prévenir et de réduire cette pratique. Ces recommandations comprennent le fait de fournir des soins plus utiles pour chaque patient par le biais de choix éclairés et de conversations satisfaisantes. « La participation des patients et la mise en œuvre d’une communication claire favorisent la sensibilisation relative aux soins appropriés et aux tests, traitements et procédures inutiles », a affirmé le CPME. Le comité recommande également la tenue de dossiers médicaux clairs, bien documentés et détaillés, ainsi que le maintien du développement continu des professionnels. Il a préconisé que les décideurs politiques engagent un débat avec le public pour contribuer à l’amélioration de l’éducation aux médias sur les informations de santé, en particulier en relation avec les sources en ligne.
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