L’olaparib se montre prometteur dans le cadre de l’essai PETREMAC de phase II portant sur le CSTN primitif
- Eikesdal HP & al.
- Ann Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’olaparib en monothérapie a permis d’obtenir une réponse objective (RO) chez 56,3 % des patientes non sélectionnées atteintes d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) primitif et naïves de traitement.
- Un taux de réponse encore plus élevé a été observé chez les patientes présentant une déficience de la recombinaison homologue (Homologous Recombination Deficiency, HRD).
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première étude à évaluer l’olaparib dans le cadre du CSTN primitif non sélectionné.
- Une DRH est observée dans 50 % à 80 % des cas de CSTN.
Méthodologie
- L’essai de phase II PETREMAC (n = 32) a été mené auprès de patientes atteintes d’un CSTN primitif de stade II–III mesurant plus de 2 cm.
- Les patientes ont reçu 300 mg d’olaparib 2 fois par jour pendant un maximum de 10 semaines, avant la chimiothérapie.
- Un séquençage ciblé de l’ADN portant sur 360 gènes a été réalisé sur des échantillons tumoraux, ainsi que le dépistage du profil BRCAness, l’analyse de l’expression génique PAM50, des foyers de RAD51, des lymphocytes infiltrant la tumeur et du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).
- La DRH a été évaluée à l’aide du séquençage ciblé de l’ADN et de la méthylation de BRCA1.
- Financement : Fondation Kristian Gerhard Jebsen (Kristian Gerhard Jebsen Foundation) ; Conseil norvégien de recherche ; autres.
Principaux résultats
- Le diamètre moyen de la tumeur avant le traitement était de 60 mm (intervalle : 25–112).
- Une RO a été observée chez 18 des 32 patientes, soit 56,3 %.
- La réponse était indépendante de la taille de la tumeur.
- Une DRH (somatique ou germinale) a été observée chez 10 des 18 patientes ayant obtenu une réponse (55,6 %), contre chez 1 des 14 patientes n’ayant pas obtenu une réponse (7,1 % ; P = 0,008).
- La DRH était également un facteur prédictif d’une RO à l’olaparib chez les patientes ne présentant pas de mutations germinales de BRCA1/2 et de PALB2 (12 des 14 patientes ayant obtenu une réponse, contre 3 des 13 patientes n’ayant pas obtenu une réponse ; P = 0,002).
- L’olaparib a été bien toléré et n’a eu aucun effet sur la tolérance à la chimiothérapie ultérieure.
Limites
- L’échantillon était de petite taille.
- La méthodologie de l’étude ne comportait pas de randomisation.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé